Les cadres du fuselage sont presque terminés, étant perfectionniste, j’ai encore quelques affinages à réaliser, mais on est sur le fin. C’est donc le moment de faire un état des lieux de la construction, et sur la suite, qui s’annonce rassurante.
Disclamer : Ce blog n’est pas un guide pour construire un Gaz’Aile 2, vous devez toujours suivre les indications de la liasse. Ca n’est pas non plus une méthode de construction. Je suis un modéliste, qui bricole dans sa maison et qui a décidé de construire un avion. C’est un retour d’expérience, où l’intérêt est la mesure d’évolution. Ne m’en veuillez donc pas si je perds du temps sur des choses « faciles », car j’apprends 🙂 et c’est ce qui est super avec ce projet.
Dans le dernier article, j’expliquais partir sur le fuselage pour commencer car c’était « plus facile », et les premières découpes étaient donc dédiées aux coins des cadres du fuselage. Ici on assemble les coins avec des baguettes de Pin d’Oregon, le tout collé à l’époxy (SR1500).

Ma première démarche a été de vouloir faire les cadres deux par deux. Sur le papier ça se fait bien, mais en pratique ça nécessite évidemment plus de sert joints ! Donc l’approche utilisée a finalement été de préparer un cadre, pendant que l’autre collait. J’ai décidé de faire le coffrage après, on peut le faire en même temps aussi. Pour le séchage, tout se passe soit dans ma salle musique (qui rend son utilisation compliqué à cause de l’odeur de la colle), soit dans mon grand bureau. J’isole généralement les pièces à coller avec un paravent et un chauffage à l’intérieur, ce qui permet de créer une zone de chaleur plus importante, requise pour la polymérisation de la colle.
Une fois que la structure des cadre est faite, il faut les coffrer, et là, plusieurs choses à faire. Dans un premier temps il faut vernir le bois. Il faut aussi percer des trous sur le coffrage à chaque endroit creux, afin de faire passer l’air. C’est très important car sinon il y aura une différence de pression en l’air qui peut se terminer avec une explosion de la pièce… Donc pas de blague avec ça 🙂 Vous noterez que la cloison pare-feu est aussi en cours de finition sur cette photo. Les trous ont été bouchés avec de la mousse, le tout collé et mastiqué au micro ballons.
J’ai essayé plusieurs méthodes pour le collage du coffrage et le résultat qui correspond le mieux à mes attentes a été celui de la photo ci-dessus. Je met des baguettes de bois (32×32) sur les parties qu’il faut coller (donc ici, une grande en haut, en bas et au milieu). Puis je coffre le tout avec du bois de chaque côté (car on peut facilement passer à travers le coffrage du dessus). De là on met des sert joints tout autour de la pièce. La pièce reste bien droite, la colle est bien repartie.

Une partie s’achève
Les cadres sont terminés, mais je veux appliquer quelques retouches histoire que ce soit tout lisse partout. J’ai souvent revérifié les tailles pour être sur que tout était bon. Sur la photo, on peut voir des tracés au crayon sur la planche. Cela correspond au rectangles de chaque cadres, pour vérifier si tout est en ordre. Je discutais avec un constructeur et on se disais qu’il ne faut pas avoir de doutes sur ce qu’on fait, sinon la machine restera au sol. Donc une vérification de temps en temps est à mon avis une très bonne idée.
Côté poids, en accord avec les valeurs que je trouve dans la liasse, je suis sur le tranche légère !
- C1 : 968gr
- C2 : 1471gr
- C3 : 1521gr
- C4 : 1138gr
- C5 : 1091gr
Tout est donc rassurant pour la suite, mes constructions sont solides (c’est d’ailleurs assez impressionnant), les dimensions sont bonnes et les poids aussi.
J’avais prévu de commencer le fuselage en Mars, finalement ça sera pour plus tard. J’ai passé les mois de janvier/février à faire des allers/retours entre mon garage et mon bureau, respectivement pour l’assemblage/découpe et le collage. Si je commence le fuselage en Mars, il faudra que le garage soit chauffé un minimum. Je vais donc commencer les empennages, j’ai d’ailleurs presque tout ce qu’il faut pour les faire. Cela permettra d’attendre une remontée des températures, et un garage plus facile à chauffer, assurant un collage plus optimal.
